Pourquoi choisir la crémation de son vivant plutôt qu’un enterrement traditionnel ?

De son vivant, une personne peut décider du sort de son corps à sa mort. Mais dans la mesure où aucune consigne sur ce sujet n’a été laissée à la famille, il revient à cette dernière de prendre la décision y afférente. Dans cette optique, deux options sont souvent citées : la crémation et l’enterrement ou inhumation. Si l’inhumation est une pratique traditionnelle, la crémation se présente comme une alternative bien plus intéressante à cette dernière. Dans cet article, découvrez les différents points positifs de la crémation.

Un procédé bien plus simple à organiser

Si on devait choisir entre inhumation et crémation, cette dernière est idéale si on cherche la simplicité en termes de simplicité d’organisation. C’est l’un des types d’obsèques les plus faciles à organiser.

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En fait, sur le plan administratif, la préparation d’un enterrement nécessite plusieurs autorisations. À ne citer que l’autorisation d’inhumer, la fermeture de cercueil et une déclaration préalable au transport du corps. Outre ces documents, il y a aussi l’utilisation d’un cercueil, le service de transport du corps ainsi que l’embaumement et d’autres méthodes de préservation qui peuvent être indispensables pour un enterrement.

Pour une crémation, les procédures sont de loin plus simples. Dans la mesure où le défunt s’est exprimé sur sa volonté par écrit, la présentation de ce document avec un certificat de décès suffit pour obtenir l’autorisation de crémation. Si le défunt n’a pas laissé de pièce physique, une demande de la personne chargée de l’organisation des obsèques doit être fournie à sa place.

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Le potentiel faible coût d’une crémation

Outre la simplicité de l’organisation, le facteur coût peut aussi rendre une crémation plus intéressante. Généralement, elle revient largement moins chère qu’un enterrement. Ce dernier entraîne souvent des coûts de dépenses élevés liés à sa préparation. Comme l’achat d’un cercueil, à l’ouverture d’une tombe, à l’entretien d’un terrain de cimetière. Sans oublier le coût de la stèle funéraire.

À l’exception du cercueil, ces éléments mentionnés ne sont pas indispensables pour une crémation. À noter qu’une entreprise de pompes funèbres a pour rôle de prendre en charge l’organisation d’une cérémonie funéraire. Pour ces entreprises, les services suivants sont obligatoires lors d’une crémation :

• la mise à disposition d’un véhicule agréé,
• la mise à disposition d’un cercueil répondant aux normes exigées ou une urne cinéraire avec une plaque d’identité,
• le transport funéraire avant et après la mise en bière,
• Les opérations nécessaires à la crémation, selon le choix du concerné.

D’autres obligations peuvent s’ajouter, mais cela ne concerne pas la crémation. Sinon, les pompes funèbres peuvent aussi proposer des services optionnels.

L’aspect écologique de la crémation

Si la crémation a été longtemps considérée comme une pratique polluante, alors que c’est un procédé largement plus écologique comparé à une inhumation. En fait, les jugements apportés à la crémation sont en lien direct avec la fumée dégagée dans l’air lors du procédé. Or, selon une analyse environnementale comparative du rite de la crémation et de l’inhumation en Île-de-France mené par l’association Durapole Verteego, une inhumation rejette autant de CO2 que 3,6 crémations.

En fait, la pollution générée par l’inhumation se fait au sol. Les nombreux produits, comme le formol injecté à dosage élevé, utilisé pour la conservation du corps, s’infiltrent dans le sol à partir de la décomposition. À cela s’ajoutent les produits utilisés pour la fabrication des cercueils, à l’exemple de la couche de vernis, utilisée pour l’esthétique du cercueil, et l’impact carbone des monuments ou des pierres tombales.

Cette étude a aussi démontré que l’inhumation en caveau avec construction en béton, particulièrement avec des produits provenant de la Chine, sont fortement polluants, en raison du processus de fabrication du béton très énergivore et du transport.